Le catalogue de galaxies d'IRAS très lumineuses (Soifer et al. 1987, 1989), avec ses extensions (Egami et al., 1990) nous offre la possibilité d'utiliser un échantillon de galaxies infrarouges qui ont un décalage vers le rouge mesuré. Puisque la luminosité infrarouge très élevée peut être une conséquence de l'interaction avec d'autres galaxies (voir par exemple Melnick & Mirabel, 1990), il peut être intéressant d'étudier les environnements typiques où ces galaxies se trouvent; si les groupes représentent des entités physiques réelles (et comme je le montrerai ce n'est pas toujours le cas) nous pourrions nous attendre à une augmentation de la fréquence des galaxies d'IRAS. Par exemple Hickson et al. (1989) ont recherché les galaxies d'IRAS pouvant appartenir aux groupes compacts. En outre, dans le cadre d'une comparaison entre les groupes de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud, des différences éventuelles entre les deux catalogues pourraient se manifester dans les relations entre les groupes compacts et les galaxies d'IRAS.