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Conclusions

La situation actuelle est que les catalogues d'Abell  et ACO souffrent effectivement de biais. Mais les résultats les plus récents montrent que les effets de projection (tel l'effet ``Sutherland") qui pourraient augmenter artificiellement l'amplitude de la fonction de corrélation, ont été surestimés par certains auteurs.

Dans une analyse des données tridimensionnelles les plus récentes existant sur les amas d'Abell  et ACO j'ai montré la cohérence des résultats: tous les échantillons d'amas montrent une corrélation assez similaire.

A cela il faut ajouter qu'un échantillon d'amas selectionné en X par Lahav et al. (1989), et un autre échantillon d'amas d'Abell  à galaxie cD centrale (West & van den Bergh, 1991), montrent tous des corrélations de grande amplitude.

Je suis donc d'avis que la longueur de corrélation des amas est effectivement Mpc , une opinion peut-être de minorité mais partagé par exemple par Peebles, qui a affirmé: `` My conclusion from the reproducibility of is that projection effects are a second order correction (1990)".

La corrélation des amas, dans le cadre de la CDM  standard avec formation biaisée des galaxies avec km sec Mpc et , la fonction de corrélation de la matière devient nulle à 70 Mpc, moins de deux fois la longueur de corrélation des amas. Cela veut dire que, si la CDM  n'est pas en contradiction directe avec le rayon de corrélation des amas, la marge est faible, et deviendrait critique s'il était clairement établi que la est encore positive à 40 - 50 Mpc , comme semble le montrer notre analyse.

La variation de l'amplitude avec la richesse est encore en suspens. Les travaux de Bahcall et de ses collaborateurs semblent effectivement indiquer l'existence d'une telle relation, mais le nombre d'amas diminue très rapidement avec la richesse (pour ne parler pas des superamas), et donc les incertitudes associées sont très grandes. Il est vrai aussi qu'une telle relation est attendue dans le cadre de la formation biaisée des galaxies.

En ce qui concerne l'échelle à laquelle on peut dire d'avoir un fair sample de l'Univers, les analyses statistiques de la distribution des amas semblent indiquer qu'autour de 300 Mpc on approche effectivement d'une telle situation. Néanmoins, même aux très grandes échelles on continue toujours à trouver des structures singulièrement grandes (comme le superamas Horologium-Reticulum).



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alberto cappi
Wed Feb 5 10:43:08 MET 1997