 
  
  
  
  
Comme j'ai l'ai déjà mentionné, le catalogue ACO    a été construit
suivant les mêmes critères que ceux d'Abell  . 
Pourtant, les plaques utilisées
(III-aJ) ont une meilleure sensibilité que les plaques du POSS, utilisées
par Abell    en 1958. Donc, il est bien possible de trouver quelques
différences entre les deux catalogues. A cet aspect s'ajoute
le fait qu'on a la possibilité d'explorer une toute nouvelle région
du ciel, et de vérifier si les résultats obtenus sur les
échantillons nord sont confirmés dans le sud. A ces problèmes
peuvent s'ajouter d'éventuels effets de sélection . S'il est vrai que les mêmes
critères ont été utilisés pour chercher les amas Abell    et ACO,
et cela implique que les biais doivent être similaires, la
sensibilité différente et les structures diverses peuvent faire varier
l'importance des effets de projection, et changer l'amplitude de la
fonction de corrélation. Je pense que chaque échantillon 
indépendant d'amas qui confirme la grande amplitude de la 
fonction de corrélation
est un élement qui renforce la fiabilité des catalogues
Abell    et ACO: après tout, à ce jour aucun échantillon
d'amas riches n'a donné une longueur de corrélation  en dessous
de
 en dessous
de  
  Mpc .
 Mpc .
Nous avons d'abord analysé deux échantillons  symétriques
d'amas d'Abell    et ACO    de richesse  et de magnitude
 et de magnitude  qui se trouvent à une latitude galactique
qui se trouvent à une latitude galactique  et
 et 
 (respectivement N40 et S40; 
voir la table
 (respectivement N40 et S40; 
voir la table  ).
).
   
Table: Paramètres des échantillons 
( ,
,  )
)
Nous avons trouvé des fonctions de corrélations
comparables dans les deux cas, avec  et
 et  . Si l'on prend l'échantillon à latitude galactique sud et
si l'on sélectionne seulement les amas ACO    (
. Si l'on prend l'échantillon à latitude galactique sud et
si l'on sélectionne seulement les amas ACO    ( ),
on trouve une amplitude légèrement supérieure, avec
),
on trouve une amplitude légèrement supérieure, avec  
  Mpc ,
mais cette différence reste comprise dans les barres d'erreur.
 Mpc ,
mais cette différence reste comprise dans les barres d'erreur.
Le fait intéressant est que tous les échantillons que nous avons
étudiés montrent une fonction de corrélation qui reste positive
jusqu'à 40 -- 50  Mpc , et qui devient systématiquement négative au delà
(fig.
 Mpc , et qui devient systématiquement négative au delà
(fig. ).
).
   
Figure:  du NST, N40, S40 et ACO    (la courbe répresente
la loi de puissance
 du NST, N40, S40 et ACO    (la courbe répresente
la loi de puissance  )
)
Cet effet avait déjà été mis en évidence au niveau des corrélations angulaires par d'autres auteurs (Bahcall et al., 1988; Batuski et al., 1989). Ce pourrait être soit un effet réel dû à la distribution des amas, soit un effet de normalisation (voir la discussion du deuxième chapitre).
Nos résultats ont été confirmé par Calzetti, Giavalisco & Meiksin 
(1992) et Plionis, Valdarnini et Jing (1992). Ces derniers ont étudié des 
échantillons similaires d'amas d'Abell    et ACO. 
Ils ont pris des limites un peu plus
grandes,  , et
, et  pour 
l'hémisphère nord
et
 pour 
l'hémisphère nord
et  ,
,  ,
,  pour les 
amas ACO. Ils trouvent pour
la fonction de corrélation
 pour les 
amas ACO. Ils trouvent pour
la fonction de corrélation  pour les amas d'Abell  
nord et sud, et
 pour les amas d'Abell  
nord et sud, et  pour les amas ACO; il s'agit de résultats
comparables aux nôtres, compte tenu des erreurs.
Pourtant ils trouvent que la corrélation des amas d'Abell    reste
positive jusqu'à 40 -50
 pour les amas ACO; il s'agit de résultats
comparables aux nôtres, compte tenu des erreurs.
Pourtant ils trouvent que la corrélation des amas d'Abell    reste
positive jusqu'à 40 -50  Mpc , tandis qu'elle devient négative déjà
à 30
 Mpc , tandis qu'elle devient négative déjà
à 30  Mpc   pour les amas ACO. Leur limite moins stricte en latitude galactique
et leur plus grande fraction de décalages vers le rouge estimés pourrait
expliquer cette différence.
Ils remarquent aussi que leur échantillon d'amas ACO    
résulte avoir des structures plus filamentaires que les amas d'Abell  .
Je crois que la raison principale de cette propriété de l'échantillon 
d'amas ACO, et de sa plus grande longueur de corrélation est la 
présence du superamas Horologium-Reticulum.
 Mpc   pour les amas ACO. Leur limite moins stricte en latitude galactique
et leur plus grande fraction de décalages vers le rouge estimés pourrait
expliquer cette différence.
Ils remarquent aussi que leur échantillon d'amas ACO    
résulte avoir des structures plus filamentaires que les amas d'Abell  .
Je crois que la raison principale de cette propriété de l'échantillon 
d'amas ACO, et de sa plus grande longueur de corrélation est la 
présence du superamas Horologium-Reticulum.
 
 
  
  
 